Loi de PARKINSON, loi des mille
- CC Avec tact
- 11 févr. 2020
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Sans doute avez-vous entendu parler de Cyril Northocote PARKINSON, un chercheur britannique qui a, dans les années 50, travaillé sur le développement du nombre de fonctionnaires dans l’administration publique anglaise ?
Indépendamment de son analyse concernant la manière dont, quoi qu’il arrive, le nombre de fonctionnaire ne pouvait qu’augmenter, il a établi une loi, dite loi de PARKINSON, selon laquelle « tout travail tend à se dilater pour remplir tout le temps disponible».
On peut se poser la question : Mais comment peut-on utiliser la loi de Parkinson pour travailler moins et plus ?
Si vous donnez un mois pour réaliser un travail qui peut être réalisé en une semaine, la réalisation du travail donné prendra effectivement un mois.
Les collaborateurs cadres préféreront, en cas de surcharge de travail, déléguer massivement à des subordonnés plutôt que d'embaucher d'autres cadres, qui pourraient devenir des « rivaux », pour assurer une partie de la charge de travail. Cette délégation excessive remplira à elle seule le temps de travail des équipes par les temps de réunions, de rédaction de rapports, de compte-rendus, etc.
Autrement dit : plus il y a de subordonnés sur la réalisation d'un projet et plus l’organisation crée d’elle-même une forme de désordre de nature à remplir le temps de travail.
C’est ainsi que s’explique la dernière loi, dite « loi des mille » : au-delà d’un certain volume, l’organisation s’occupe de sa propre organisation !
La gestion des personnels, des rapports et des réunions suffit à occuper l’ensemble de l’organisation, sans qu’elle ait le moindre travail à fournir. Formidable !
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